• Lettre (manuscrite) à Monsieur le Président Emmanuel Macron
    suite à son allocution du 14 mars 2024
     
     
    "Il y a des défaites qui sont des victoires"
     
    Monsieur le Président, 
     
    J'ai écouté attentivement votre allocution sur LCI et, pardon, je ne comprends rien à ce que vous dites.
    Il n'est jamais un seul responsable dans un conflit, vous le savez bien. Chacun a une part de responsabilité et nier ce fait est aussi idiot que de comparer Netanyahou à Sankara!
    L'Europe est vieille et malade, elle n'a aucune crédibilité sur la scène mondiale. Le jeu se joue entre L'Inde, la Chine, Les USA, la Russie, mais pas l'Europe !
    Vous dites que si la Russie gagne contre l'Ukraine, la vie des européens changerait; mais ils ne demandent que ça, les européens, de changer de vie, tant ils sont las de leurs vies vides de sens.
    Oui, avoir la faiblesse d'abandonner la souveraineté d'un gouvernement ploutocrate est une option réjouissante, voire urgente. (Ce sont certes des bruits de comptoir mais tout de même!)
    Qui comptez-vous envoyer sur le front Russe ? Notre jeunesse, a-genrée et pacifiste, n'est dotée d'aucune volition belliqueuse. Vous ne pourrez compter que sur vos joujoux technologiques pour mener cette guerre à terme. Et quand au financement, que Mr Arnault, Mme Bettencourt, Mr Edelstenne, Mr Musk, Mr Thiel et la famille Bloch-Dassault paient! Après tout, c'est surtout leur guerre. 
    Le monde a changé, il change vite, très vite. Les pays en tant que nations n'existent plus dans l'inconscient collectif. Seuls les vieux de la vieille croient encore en cette chimère qu'est le patriotisme.
    Les hommes habitent le monde; et c'est lui que nous voulons protéger, que nous devons protéger.
    Pour ce faire, oui, un changement de vie radical est nécessaire. Nous y sommes préparés. 
    Les nomades de luxe peuvent aller s'amuser sur Mars si bon leur semble; nous, nous resterons sur la Terre, qui est quelquefois si jolie, avec ses mystères de New-York, avec son océan pacifique, avec ses mauvais sujets avec toutes les merveilles du monde qui sont là simplement sur la Terre...
     
    Je vous remercie, Monsieur le Président, d'avoir pris le temps de lire ces mots maladroits.
    Je vous souhaite un beau printemps malgré tous les tracas de votre fonction éminente.