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La peau cassée
de → Sony Labou Tansi
« La culture est au bout et à la fin de tout développement »
Leopold Sedar Senghor
« Je ne suis pas à développer, je suis à prendre ou à laisser »Sony Labou Tansi
Quelque part en Afrique équatoriale, sur les rives du Grand Fleuve. Sous prétexte de développement, le milliardaire Bunglestone exploite les ressources du pays, oppresse les âmes et opprime les corps. Line, sa fille a fui ses parents pour vivre parmi les pygmées et échapper à l’aliénation d’une société marchande devenue insoutenable. Jean-Marie Pouilloux, à la solde du milliardaire parviendra-t-il à arracher la fille prodigue à l’emprise du peuple « des enfants du champignon ? »Mise en scène : Julie Binot
Lumières : Rosemonde Arrambourg
Musique : Marc Chalosse
Scénographie : Marjolaine werckmann
Costumes : Marie Chaslin
Avec
Marcel Mankita dans les rôles de Daniel et Alvaro
Georges Mboussi dans le rôle de Kobra
Aîssata Balde dans le rôle de Jean-Marie Pouilloux
Aurélia Tastet dans le rôle de Line
Laurent Claret dans le rôle de Bunglestone
Marie-héléne Kane (chorégraphe et danseuse)
Chrisogone Diangouya (danse)
Nuru Kane (musique, chant, percussion)
Serge Tosone (percussion)
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Les Gemmes, compagnie de théâtre fondée en 2001
à Saint-Étienne, qui a pour objet le développement culturel par la création
et la diffusion de spectacles. Installée depuis 2005 en Auvergne,
elle se distingue par des créations originales mêlant théâtre, vidéo, graff,
musique, danse ou performance. Chaque création est une occasion d'inviter
de nouveaux artistes.Ses créations s’ouvrent également aux actions culturelles
en lien avec les spectacles, ce qui permet, par le biais de la formation,
de rencontrer un plus large public.
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LA MORSURE DU POÈTE … interprété par … Julie BINOT
un spectacle de poésies mises en JEU FEU
en chansons
Pessoa
Vercey
Char ? Prévert ?
Hans Magnus Entzenberger
Yeats
Lautréamont ? Césaire
« La poésie est un luxe nécessaire ! »
Théophile Gautier
« Et ce que ferait ainsi, dans l’ensemble de son œuvre, avec tous ses drames, avec toutes ses poésies, avec toutes ses pensées amoncelées, le poète, ce philosophe, cet esprit, ce serait, disons-le ici, la grande épopée mystérieuse dont nous avons tous chacun un chant en nous-mêmes, dont Milton a écrit le prologue et Byron l’épilogue : le Poème de l’Homme. »
Victor Hugo («Les rayons et les ombres, Préface)
« Je ne suis rien
Jamais je ne serai rien.
Je ne puis vouloir être rien.
Cela dit, je porte en moi tous les rêves du monde. »
Fernando Pessoa
Dans ce tour de chants ‘entre autre parlés’ se côtoieraient des lumières, des fantômes – vidéos- du bleuf (guitare classique), des apparitions/disparitions… Il s’agirait de créer un écho -moderne ?- venu des gouffres sombres du passé dans le fatras sonore des sons d’aujourd’hui, à peine, de susurrer aux âmes couillues de , murmurer aux quatre points cardinaux, aux quatre vents, aux quatre sœurs du docteur, des moqueries à contre courant des , de la poésie politique, classique ou con /tempo /reine
du temps à perdre, un spectacle pour rien, ne pas être seul chez soi le soir même en compagnie de son Water ego Un souffle profond qui remuerait les eaux vives du désir
LA MORSURE DU POÈTE
- la forme/
Dans ce spectacle onirique, où se côtoie le drame et le rire
CANDDY, une cruche, grosse et grande fille naïve, évolue dans son monde et offre malgré elle, de façon très maladroite et limitée, son goût pour la poésie.
La vie […] : une fable
Racontée par un idiot, pleine de bruit et de fureur,
Et qui ne signifie rien. Shakespeare MACBETH.
Interprété et conçu par Julie Binot, avec des textes de Yeats, Pessoa, Labou Tansi, Tardieu, Desnos, Césaire, Aragon, Prévert, Hugo
et quelques autres… ou pas
durée : 1h20
Photos : Jan Saudek.
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